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La malédiction de Soorich ...

 

Deuxième séance le 25 JFévrier 2015...Lieux : Chez Dabo à Vaise

 

Un repos bien mérité

Cela faisait 3 semaines que Tristan et Thanos goutaient aux joies d'une cité redevenue tranquille. Profitant de leur nouvelle notoriété, ils purent découvrir ce que Rhodorir avaient de mieux ou presque à offrir. Mise à part une visite décevante au temple des plaisirs où sa grande prêtresse était absente, nos deux compères purent fréquenter les différents établissements de la ville et finirent par établir leur quartier général chez Serena Nouréliane tenant la taverne des 7 sabres.

Profitant également de leur proximité vis-à-vis des grands maitres des différents temples, ils purent s’adonner à la méditation draconique afin de parfaire leur connaissance de ces voies ô combien mystérieuse même pour des hauts-rêvants aguerris comme eux.

Le comte Lorendel les amena également chasser sur ses terres en dehors de Rhodorir et purent apprécier l’habileté à l’arc de Dame Lorendel. Rodolphe, quant à lui leurs proposa de passer un peu de temps sur les terrains d’entrainement de la garde Rhodorienne afin d’améliorer le maniement de l’épée et des armes de jets…

C’est en discourant autour d’une chope de bière chez Serena, qu’ils virent une personne entrer dans la taverne. Son visage ne leurs était pas inconnu. Après un rapide coup d’œil dans la salle, l’homme croisa leur regard et hochant de la tête se dirigea d’un pas résolu vers eux. « Messire Tristan et Thanos ? Â» fit le nouveau venu à voix mesuré par crainte qu’on l’entende manifestement. «  Oui ? Â» répondirent en cÅ“ur nos deux compagnons. « Je suis Sparil, aide de camps de Messire Soorich, puis-je m’assoir quelques instants à votre table ? Â». « Prenez place Â» fit Tristan en désignant une chaise appartenant à la table voisine.

 

Fin de la récréation

« C’est lui qui m’envoie Â», fait-il en leur tendant un parchemin. Thanos déroulant le document, vit qu’il il était écrit de la main de Soorich "Rejoignez moi aussi vite que possible au manoir du Baron "Horriaque" sur les Terrasses de Sulphur la Flamboyante. Vite, c'est urgent!"

« Mais que se passe-t-il Sparil Â», fait Tristan ? « Eh bien Â», répondit Sparil baissant encore plus la voix afin que personne n’écoute, « Messire Soorich est prisonnier, et demande que vous lui veniez en aide. Â»

« Comment est-ce possible !!? Â»  s’étonneThanos ? « Mais par qui est-il retenu? Comment ? Â» «  Et bien, Â» fait Sparil, «  je n’en sais guère plus, si ce n’est qu’il ne peut sortir du manoir où il se trouve, à priori des phénomènes étranges se produisent à Sulphur, mais n’étant pas versé dans ces arts, je ne peux vous en dire réellement plus si ce n’est que Messire Soorich est très mécontent et requiert votre aide le plus rapidement possible. C’est pour cela qu’il m’a permis de prendre un bateau pour venir vous alerter. Je sais que celui par lequel je suis venu repars demain pour Sulphur à l’aube. Je peux m’occuper de réserver votre passage si vous le souhaitez… Â»

« Bien Â», font Thanos et Tristan, « nous iront. Â»

 

En route pour Sulphur la Flamboyante

 Après un passage rapide chez le seigneur Lorendel et son épouse

pour prendre congé ainsi que chez le forgeron pour le remercier

de ses épées, nos deux amis regagnent la taverne des 7 sabres

afin d’y prendre un repos nécessaire avant le voyage.

Ayant pris leurs dispositions pour laisser leurs magnifiques

chevaux de guerre à Rhodorir, c’est l’esprit serein mains

néanmoins préoccupé que Thanos et Tristan embarque à bord

du Grassepatraque, un navire marchand de taille respectable.

A son bord, ils découvrent qu’une escouade d’une dizaine

d’hommes en armes assure la protection du navire.

Le capitaine sur la dunette de la gaillarde arrière s’entretient

avec un mage que reconnaissent aussitôt Thanos et Tristan.

Maitre Adriof Télémair, grand prêtre du temple de Narcos

à Rhodorir.. Un autre mage se tient à leur côté… Alors que le bateau manÅ“uvre pour gagner la haute mer, les deux mages s’entretiennent à voix basse. Intrigué, Thanos tend l’oreille et parvient juste à entendre Adriof dire à son homologue « Je prendrais le relais la nuit prochaine.. Â». « Le relais de quoi ? Â» s’interroge Thanos….

Arrivée en haute mer, manifestement le mage restant semble s’immerger dans les terres médianes du rêve. Pour tout autre personne non versée dans les arts draconiques, cet état ne pourrait être interprété que comme une somnolence passagère…Il n’en n’est rien, revenant à priori à lui, les voiles se gonflent alors, propulsant la bateau a une vitesse soutenue. Nul ne s’émeut de voir les voiles à ce point gonfler alors que la houle est en revanche plus que modérée aujourd’hui..

 

Une traversée presque ordinaire

La journée s’écoule sans problème particulier. Arpentant le pont, Thanos surprend une étrange conversation entre deux gardes.. .. « Tu as entendu ça ? Pullmankar part bientôt en guerre ! Ça vaudrait peut-être le coup de s’enrôler dans son armée, ils sont très bien payés ! Â», Ah bon fait l’autre ? C’est à ce moment précis que Thanos choisi d’interrompre les deux gardes pour en apprendre plus… « Pardonnez-moi messieurs de vous interrompre, j’ai surpris sans le vouloir votre conversation et je voulais savoir si cette histoire de guerre de Pullmankar est vraie ? Â»

C’est avec un air renfrogné que le garde répond « ouais ben ya rien de fait Â», puis semble se murer avec son collègue dans le silence.

Dépité et voyant qu’il ne tirerait pas d’autres renseignements de ces gardes, Thanos vient rapporter sa conversation à Tristan. Adriof étant venu relever son collègue entre temps, Tristan choisi alors de se rendre sur la dunette pour discuter avec lui « Maitre Adriof ? Â» fait Tristan. « Ah bienvenue à vous Messire Tristan, quelles affaires vous amènent sur ce navire ? Â» «  Et bien Â», fait Tristan, « nous allons rejoindre Messire Soorich. Â» «  Ah et comment va-t-il ? Â» fait Adriof. « A priori bien Â» répond Tristan. « En revanche, j’ai entendu par hasard des rumeurs d’une guerre que Pullmankar souhaiterait déclencher… Â» Â« Il semblerait en effet Â» réponds Adriof. « Deux jeunes royaumes plus au nord ont fait des incursions dans les cités de la bordure nord de Sgoliath. Pullmankar a donc décidé de juguler la menace en menant cette guerre… Â». « Je me rends justement à Alabaille pour y rencontrer Pullmankar.. Â» « Bien Â» fait Tristan, « je crois que je vais regagner ma cabine afin de me reposer, je vous souhaite le bonsoir Â». « Je vous souhaite également une agréable nuit Sir Tristan Â» répondit Adriof.

La nuit se passe sans encombre, et au petit jour, Thanos sort de sa cabine pour prendre l’air et croise dans le couloir un grand guerrier apparemment à la peau noir et couvert de tatouages tribaux. Thanos lui servant un « Bonjour Messire Â» de bon aloi, ce dernier l’ignore superbement pour gagner le pont. Intrigué par son attitude, il passe vers la porte de la cabine et entend quelque chose tintinnabuler faiblement. Surpris, il fait un pas en arrière pour s’arrêter cette fois-ci devant la porte pour tendre l’oreille… De nouveau Thanos entend un son cristallin mais très faible.. Thanos en parle à son ami, Tristan, à qui il propose de faire le guet pendant que lui chercherait à entrer dans la cabine. Tristan regagne alors le pont où il découvre l’individu scrutant l’horizon depuis le bastingage.

Pendant ce temps, Thanos prenant un petit crochet dans sa trousse qui ne le quitte jamais, entreprend d’ouvrir la porte de la cabine que le géant avait fermée. Au bout de quelques secondes, il s’aperçoit que ses tentatives restent infructueuses. Décidant alors de changer d’outils, il entend derrière la porte une voix dire « Galooom ? Â» Se figeant brutalement, il recule à pas feutré s’attendant à voir la porte s’ouvrir brutalement à tout moment… un nouveau « Galooom ? Â» dans lequel il perçoit une trace de peur le décide à regagner le pont..

 

Si le grand dragon avait voulu que l’homme vole M. Wind, il lui aurait donné des ailes M. Kidd..

Quelques minutes auparavant, justement sur le pont, le géant s’arrache à sa contemplation et semble se diriger vers les cabines. Tristan surpris par ce départ décide d’intervenir en hélant le guerrier, qui, à l’évidence l’ignore totalement. Qu’à cela ne tienne, Tristan pose alors la main sur l’épaule du guerrier tout en disant « Messire ? Â». C’est alors avec une vivacité impressionnante que le guerrier se saisie de la main de Tristan pour l’envoyer faire un vol plané sur le pont.

 

Le bon, la brute et le truand

Se relevant dans la foulée, Tristan dégaine alors son épée. Le géant en fait de même et se place en position de défense… Les deux protagonistes se jaugent du regard… leurs yeux cherchant à percer le secret de l’autre, la main serrant de plus en plus nerveusement la garde de leur épée, la tension semble à son comble… ayayaya ouin ouin ouin… oups je m’égare…

Néanmoins, dans ce bref instant où le temps a semble-t-il suspendu son vol qu’éclate la voix du capitaine « Mais que se passe-t-il ici !! Â» Tristan rétorque aussitôt que c’est ce guerrier qui l’a jeté parterre alors qu’il n’avait rien fait de particuliers. Le capitaine s’adresse alors au noir qui jette un regard meurtrier à Tristan dans un langage inconnu de nos deux compères. Le géant répond alors sur un ton peu amène en faisant des gestes mimant la scène et en désignant Tristan. Le capitaine revient alors sur Tristan. « Le guerrier Khalili me dit que vous avez posé une main sur son épaule Â» « Oui Â», fait Tristan, « et alors ? Â»

Et bien les guerriers Khalili ne tolèrent pas qu’on les touche, je vous prie de m’excuser, j’aurais dû vous prévenir Â» tenta d’expliquer le capitaine avant d’être interrompu par Tristan « Et donc il cherche à tuer tous ceux qui le touchent ?!! Auriez-vous omis de me donner d’autres informations sur les dangers qui nous menacent à bord ? Â» « Vous m’en voyez désolé Â» fait le capitaine, je vous demande simplement de ne pas chercher à le fréquenter, ils sont très susceptibles et particulièrement prompts à la colère, rangez votre épée Sir Tristan je vous prie Â» « Qu’il range son épée d’abord !!» fait Tristan. Le capitaine se tournant vers le guerrier échange quelques paroles qui semblent mettre le géant de plus mauvaise humeur encore. « Je vais tenter de le calmer Sir Tristan, mais de grâce rangez cette épée.». Tristan finit par ranger son épée tout en surveillant le guerrier. Les gardes depuis quelques minutes s’étaient répartis tout autour des protagonistes prêts à intervenir. Sur ce le capitaine s’adresse de nouveau au guerrier qui au bout de quelques minutes de palabres  finit par ranger son épée et regagne de forte méchante humeur sa cabine. Tristan fit part au capitaine de son courroux à propos du danger que représente de tels individus et qu’il aurait apprécier être mis au courant..

La traversée se termina sans encombre  le lendemain matin. La grande muraille de Sulphur la Flamboyante était en vue !

De nombreux bateaux circulaient à proximité requérant toute l’attention du capitaine et de son second afin de ne pas percuter un autre navire. Approchant du formidable mur, un magnifique château sur la droite dans les hauteurs surplombe la mer et sans doute le port. C’est sous l’arche principale monumentale que s’engage alors le bateau, les deux plus petites de part et d’autre étant pour l’heure fermée.

La porte principale…plus de 60 mètres de haut pour 80 mètres de large, une lourde herse découvre ses dents à l’entrée de ce tunnel, long d’une soixantaine de mètre de long. C’est par ce long corridor que navires marchands mais aussi de guerre accèdent au port de Sulphur la Flamboyante. C’est une baie magnifique, avec le port marchant situé sur la gauche presque en face de la grande herse. Les docks sont déjà très animés en ce début de matinée, alors qu’au loin sur la droite, deux galères de guerre mouillent dans la rade.

Le navire approchant de son mouillage, l’ensemble des passagers se préparent à débarquer. Nos deux héros repèrent alors le géant aux tatouages en compagnie d’une femme entièrement voilée. Pas un regard n’est échangé entre ce dernier et le reste de personnes sur le pont et c’est sous l’œil attentif du capitaine que tout le monde s’apprête à descendre. Le second finit par donner le signal que le bateau est enfin amarré. C’est dans une atmosphère plus sereine que la veille que tout le monde se retrouve sur la terre ferme. Le géant se perd rapidement dans la foule suivi par cette femme.

 

Sulphur la flamboyante, ses auberges, ses temples, ses bijouteries, ses tonneaux de vins..

Nos deux compères choisissent alors de gagner la ville basse en évitant soigneusement le quartier des glorieuses et des glorieux de sinistre réputation. Ils arrivent enfin à une auberge pour y prendre un copieux petit déjeuner et se tenir au courant des dernières nouvelles. « Holà aubergiste Â» fait Tristan, nous souhaiterions manger, amène-nous deux chopes de bière et un peu de charcuterie Â» « bien messires Â» répond l’aubergiste. Attendant le retour de celui-ci, nos compères discutent de la suite des opérations. L’aubergiste revient alors avec un plateau chargé de victuailles. « Et bien Â» fait Tristan, « Sulphur semble très animée aujourd’hui Â» « En effet, messire Â» répond l’aubergiste, «  la grande procession se prépare, et elle démarre ce soir à 22h depuis le pont flamboyant ! Je vous conseille d’aller y jeter un Å“il, c’est un spectacle magnifique ! Â» « Ah ? Mais quelle est cette procession ? Â» fait Thanos.. « Et bien l’ensemble des grands maitres des deux temples et leurs prêtres défilent dans les rues jusqu’au palais pour témoigner de leur allégeance à notre bon Duc, c’est une soirée de fêtes, on y distribue parfois des cadeaux, les filles sont belles et on y boit, mange et chante à foison ! Â» fit l’aubergiste d’un regard appuyé en parlant de ces filles…Après quoi, il retourna derrière son bar, laissant nos amis dévorer à belles dents pâtés et saucisson ainsi qu’un savoureux fromage de brebis sur du pain de seigle, le tout arrosé d’une bière ambré particulièrement corsée.. Â« Nous devrions peut-être aller voir Soorich dès maintenant Â» suggère alors Thanos à Tristan. « En effet, Aubergiste ? Â» fait Tristan, « oui messire ? Â» répond depuis derrière son bar l’aubergiste. « Nous devons nous rendre au manoir du comte d’Horriaque Â», pouvez-vous nous dire si c’est cette demeure que l’on aperçoit depuis la mer sur la droite en arrivant au port ? Â» demande Tristan. « En effet, c’est cette demeure, vous connaissez donc le comte d’Horriaque ? Â» semble s’enquérir l’aubergiste.. Â« Pas personnellement, mais nous avons rendez-vous chez lui car notre ami Soorich nous y attend. Â» répond Thanos. Sur ce nos deux compères règlent l’addition et se rendent au manoir. Le plus court chemin étant de passer par la ville haute, c’est encore une volée de marches suivies de quelques pentes raides qui les amènent aux abords de la ville haute. Celle-ci est ceinturée par une haute palissade faite de bois et de pierres que longe la voie qu’ils empruntent vers le sud de la ville, pour arriver à un porche défendu  par une tour avec des sentinelles qui montent la garde. Pas un mot, à peine un regard, et voilà nos deux amis qui pénètrent dans la ville haute…étrange..

Chemin faisant, (non pas encore panpan Tristan !) la ville haute dévoile des rues plus larges et mieux entretenues ainsi que de vastes parcs ombragés. Au loin des quartiers se dressent et on peut y deviner des maisons fastueuses comportant de petites tours. Mais le regard est surtout attiré par le palais du Duc qui domine toute la ville sur son promontoire. De magnifiques tours aux reflets chatoyant justifient pleinement le nom de « Sulphur la flamboyante Â»

Quittant la ville haute pour obliquer vers la gauche plus au nord, Tristan et Thanos devisent en chemin d’une stratégie pour entrer dans la demeure du comte d’Horriaque. Ils avisent alors un marchand poussant une charrette comportant des tonneaux de vins. Après d’âpres négociations, le marchand accepte de céder sa charrette et ses tonneaux pour 4 pièces d’argent.

 

Le manoir du comte Horriaque

Poussant à leur tour la lourde charrette, ils arrivent enfin en vue du manoir. Plus qu’une petite forêt clairsemée à traverser et ils pourront sans doute se présenter à son entrée. Ils franchirent alors sans encombre la dite forêt pour se retrouver sur l’unique chemin menant au grand portail. Celui-ci est entrebâillé… ils choisissent d’entrer pour ensuite aller frapper à la porte. Quelques secondes s’écoulent, puis des bruits de pas.. Une trappe dans la porte s’ouvre et une voix qui fait « Oui, c’est pour quoi ? Â» « Nous venons livrer le vin que vous avez commandé Â» fait Thanos. « Mais nous n’avons pas commandé de vins Â» rétorque la voix. « Allons Â» répond Thanos, « votre maitre ne vous a pas prévenu ? Qui plus est, il est fameux !! Â» « mais je vous assure que.. Â» commençait à répondre la voix, quand une autre plus puissante et reconnaissable entre mille fait « Tristan ? Thanos ? C’est vous ?!! Â» « Oui Sir Soorich Â» répondent soulagés nos deux amis. « Laisse les entrer toi ! Â» fait Soorich manifestement à la voix. La porte s’ouvre… découvrant un hall donnant sur une salle de réception. Soorich se tient dans l’embrasure de la porte de cette grande salle. « Et bien ce n’est pas trop tôt !! Â» lance Soorich, manifestement énervé. « Et bien mon cher Soorich, nous sommes venus aussi vite que possible dès lors que nous avons eu votre message ! Â» répondit Tristan. « Oui, nous avons pris le bateau qui avait amené votre messager dès le lendemain matin Â» ajoutaThanos.

« Bon bon, d’accord, mais le temps presse mes amis Â» fait Soorich. « Mais que s’est-il passé ? Â» demande alors Tristan.. Soorich se dirige alors vers la grande table de réception et y prend un parchemin qu’il tend à Thanos. « Tenez ! Lisez ! Â»

Thanos déroule alors le parchemin et entame la lecture avec Tristan :

 

« Cher Soorich,

Je suis sincèrement désolé d’avoir pris congé de toi ainsi mais je n’avais pas le choix. Une récente rencontre m’a obligé à te faire venir ici pour te garder. Tu dois sans doute te souvenir de la gemme que je t’ai montré hier soir. Elle était magique et t’a lié à ce manoir à ma place. Désormais, sortir de là provoquera l’apparition d’une créature monstrueuse qui déchainera alors sur la population de terribles maléfices…J’en ai fait l’expérience une fois et ne souhaite pas recommencer… Le magicien que j’ai offusqué semble-t-il s’appelle Abosius, c’est tout ce que je sais, mais prends garde il est très puissant, et pour le moment je te propose de rester dans ma demeure le temps qu’il parvienne à faire ce qu’il doit faire, et après il brisera l’enchantement de la gemme à ce qu’il m’a dit… Mon serviteur pourvoira à tes besoins, mais de grâce songe à la population, ce spectre est terrifiant et jette des sortilèges horribles. La seule fois où je l’ai vu, il a incendié une maison entière…Abosius m’a alors dit que chaque fois que je sortirais du manoir, le spectre ferait de même et irait semer le chaos dans la ville jusqu’à ce que je retourne dans le manoir… J’étais terrifié et il m’a alors proposé d’échanger ma place avec un autre…toi. Par ailleurs, à chaque fois que je sortais, je perdais une partie de mes forces.. Abosius m’a alors confirmé qu’en effet, le spectre puisait son essence vitale en moi.. et que je finirais par en mourir.. Mais il m’a assuré que tu ne serais pas affecté de la même manière, et que ta vie ne l’intéressait pas.. Comprends que je n’avais hélas pas le choix, et que lorsque tout ceci sera terminé, tu me pardonneras.

Encore désolé, mais tout ceci devrait bientôt être terminé à la marée galopante…

Comte  Horriaque Â»

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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